X

sculpt-011

IPHIS 

Iphis voit à l’église un soulier d’une nouvelle mode, il regarde le sien, et en rougit, il ne se croit plus habillé ; il était venu à la messe pour s’y montrer, et il se cache ; le voilà retenu par le pied dans sa chambre tout le reste du jour. Il a la main douce, et il l’entretient avec une pâte de senteur ; il a soin de rire pour montrer ses dents ; il fait la petite bouche, et il n’y a guère de moments où il ne veuille sourire ; il regarde ses jambes, il se voit au miroir, l’on ne peut être plus content de sa personne qu’il l’est de lui même. (…) Il a une démarche molle et le plus joli maintien qu’il est capable de se procurer ; il met du rouge, mais rarement, il n’en fait pas habitude ; il est vrai aussi qu’il porte des chausses et un chapeau, et qu’il n’a ni boucles d’oreilles ni collier de perles ; aussi ne l’ai-je pas mis dans le chapitre des femmes.